Linia w teorii estetyki Eugène’a Vérona

La notion du beau existe dans l'art et dans la philosophie depuis l'Antiquité. Le sentiment du beau, le besoin de le ressentir fait partie de la vie humaine et il existe aussi longtemps que l'homme lui-même. Beaucoup de penseurs, philosophes, théoriciens ont entrepris un ef-fort de définir ce qui est le beau et ce qui peut être considéré ainsi. La seconde moitié du XIXe siècle est le temps où la pensée que le principe de l'idéal du beau ne suffit pas d’expliquer la complexité de l'aspect artistique est né sous l'influence de la technologie et la croyance omniprésente en science. Eugène Véron, l'esthéticien français du XIXe siècle, dans sa plus importante oeuvre, intitulée L'Esthétique, a tenté de présenter un nouveau concept du beau dans l'art. Les idées esthétiques de Véron, se reposent sur la philosophie positiviste et les réalisations scientifiques, une oeuvre d'art est considérée comme un produit de la main humaine, est un miroir de la société qui s’exprime par l'art et de laquelle l'art dépond. Véron a souligné l'importance de la ligne dans l'art. Analysant de divers exemples de l'utilisation des lignes, l'esthéticien français parvient à définir les principes du beau, qui, selon lui, se fondent sur les contraires. La combinaisons réfléchies des lignes et des contrastes mènent à un sentiment esthétique spécifique. La philosophie positive de la dix-neuvième siècle était basée sur les réalisations scientifiques et des découvertes, notamment dans le domaine des sciences naturelles. En créant sa théorie de l'esthétique, Véron s’inspirait des ouvrages de Charles Darwin et Herbert Spencer. Véron s'est également appuyé sur les travaux scientifiques en physique, chimie, sur la théorie de la perception neuroscientifique des couleurs des scientifiques allemands tels que Hermann von Helmholtz et Theodor Fechner. La conception esthétique de Véron démontre que l’appro-che scientifique et la pensée artistique sont contradictoires. Selon l’ esthétique de Véron, l'art et la science ont beaucoup en commun, bien qu’ils ne soient pas identiques et ils ont beaucoup à apprendre les uns des autres.

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