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Recenzenckie zachwyty i niedyskrecje Seweryn Bączalski w roli krytyka Światowej Rozkoszy Hieronima Morsztyna
In Old Polish literature, literary criticism was virtually unknown. In view of the scarcity of appraisals and reviews, a rhyming review written by a second-rate poet from the second half of the 17th century Seweryn Bączalski has extraordinary weight. In a poem Do tego, co już przeczetł, which crowns his 1608 collection of
poems Przestrach śmiertelny, Bączalski evaluates the works of several poets from Cracow of that time, taking this opportunity to comment in great detail on Hieronim Morsztyn’s popular poem Światowa Rozkosz, published in 1606. The reviewer was
riveted by an apparent clash: throughout the poem, Morsztyn enumerates multitudinous delights, only to unexpectedly deprecate in the ending their value when confronted with
death and decay. This discrepancy hardly motivated in the poem and still attracting
researchers’ attention, Bączalski motivates by a biographical key presenting Morsztyn as an inveterate womanizer who, finally, ends up ensnared by… syphilis. This experience allegedly changed the poet’s attitude towards carnal pleasures, and Światowa Rozkosz gave this existential discovery of his literary form.
Le phénomène de la critique littéraire n’était pratiquement pas connu dans
la littérature polonaise ancienne. Étant donné le manque d’opinions et d’élaborations
à cette époque-là, la critique littéraire versifiée de Seweryn Bączalski, rimeur médiocre
de la première moitié du XVIIe siècle, prend une importance extraordinaire. Dans le vers
Do tego, co już przeczetł couronnant son recueil de 1608 intitulé Przestrach śmiertelny,
Bączalski évalue la création artistique de quelques poètes créant à Cracovie, tout en
analysant le fameux poème Światowa Rozkosz que Hieronim Morsztyn a publié en
1606. L’attention du critique littéraire vivant dans l’ancienne Pologne a été attirée par
une contradiction nettement visible dans le poème mentionné ci-dessus : dans la
majeure partie de l’ouvrage, l’auteur énumérait minutieusement de nombreux plaisirs
pour finalement, et d’une façon inattendue, déprécier leur importance à l’égard de la
mort et la putréfaction du corps. Bączalski explique cette divergence – motivée dans
le texte d’une manière chétive et attirant jusqu’à présent l’attention des chercheurs
intrigués – à l’aide d’une clé biographique, tout en présentant Morsztyn comme un
dragueur incorrigible qui a été pris aux filets de la… vérole. Cette expérience a changé
l’attitude du poète envers les plaisirs charnels, et Światowa Rozkosz a donné à cette
leçon existentielle une expression littéraire.